Pourquoi ce site
Pourquoi ce site ?
Pourquoi ce site ? En voilà une bonne question...
En fait, j'ai commencé dans le monde du cerf-volant "à l'envers". Je mexplique... Je n'ai pas cherché d'abord à piloter ou faire voler des cerf-volants, mais à les construire.
Il en a été de même pour l'aéromodélisme et les multicoptères.
En hiver 2006, je cherchais une occupation manuelle pour décompresser du boulot. Passant pas mal de temps sur le net, je tombe sur le mot "cerf-volant". Sûrement que quelques souvenirs d'enfance de cerf-volants qui n'ont pas bien voulu voler m'ont fait choisir, mais j'aurias tout aussi bien pu m'investir dans un autre domaine. Bref. J'achète du tivek, des baguettes en fibre de verre, quelques bidules en plastique et hop je fabrique mon premier Eddy. Voyons si je peux faire plus gros et boum je fabrique un rokkaku à partir du plan de Vent's Nick. C'est le début de la fièvre... En les faisant voler, je m'aperçois qu'un collègue de boulot (Hubert) pratique le pilotable depuis pas mal d'années et me refile l'envie de passer à des choses plus complexes : fabriquer un pilotable.
Comme toute chose compliquée, cela demande de la préparation, de l'anticipation et de la motivation. Je fouille sur le net, et au travers des témoignages sur les forums et du type de cerf-volant que je cherche, je me tourne vers la fabrication d'un Freedom2000 qui est une réplique du Revolution. C'est là que je découvre l'Icarex et les barres carbone. Ce que je ne savais pas, c'était que ce n'était pas le plus facile à faire voler... Bon il faut se tourner sur un pilotable 2 lignes. Et là, mon choix se porte sur le Karma de Christian Derefat... Ce fût un début, une révélation et en même temps la connaissance d'un gars de Belgique formidable certainement à l'origine de ma passion pour le freestyle, la conception et le partage, donc ce site.A partir de la réalisation du Karma, je me suis dit que dans la fabrication de cerf-volant, rien ne m'était impossible (ou presque, vu que je n'ai pas beaucoup de place dans mon "atelier").
Plus tard, en approfondissant mes connaissances sur la programmation des Arduino, pour mes nacelles d'aérophotographie, j'ai glissé vers les multicoptères grâce au projet MultiWii. Et paf, le doigt est glissé dans la machine infernale. Tout un monde électronique s'ouvre à moi, de la soudure à la programmation, des solutions techniques "modernes". Bref je continue mon enrichissement personnel.
Je ne vais pas faire la liste de tous les cerf-volants que j'ai pu construire à partir des plans qui circulent sur le Net, ni tous les engins volants que j'ai pus essayer ou fabriquer, mais à chaque engin construit, on découvre un nouveau monde, des nouvelles façons de faire, des améliorations. Et maintenant, je me suis dit qu'il fallait partager mon point de vue sur la fabrication. A force d'expérience, j'ai trouvé des solutions piochées de ci de là, sur des modèles existants, sur des photos, parfois elles sont originales... Mais de toute façon, rien ne sert de "réinventer la roue", il faut juste être pragmatique et efficace. J'ai ma façon de fabriquer les monofils, les pilotables ou les multicoptères. Je ne cherche pas à imposer cela, mais simplement à l'exposer pour décomplexer ceux qui hésitent a entrer dans la construction d'un cerf-volant ou d'une "tondeuse volante", ou à inspirer ceux qui fabriquent déjà. De même, c'est une manière de rendre à la communauté internaute ce que j'y ai puisé, testé et critiqué. A ce propos, je tiens tout particulièrement à remercier Christian Derefat pour les plans qu'il a mis à disposition de tous et qui m'ont permis de me munir de cerf-volants de qualité et commencer le freestyle. Je remercie aussi Jean-Louis Naudin d'avoir fait l'effort de publier un tutoriel sur la construction d'un quadricoptère "open-source" basé sur les début du MultiWii, en y précisant des conseils judicieux et avisés.
Je n'aurais jamais imaginé tant investir dans ces domaines mais je ne regrette rien. Peut-être qu'un cerf-volant "homemade" est moins cher qu'un cerf-volant du commerce... Mais moi, ce qui m'intéresse avant tout, c'est la conception et la fabrication. Il est certains qu'un multicoptère fait maison à moins de gueule qu'un engin de chez DJI ou Gaui, mais quel fierté de faire voler un appareil qu'on a monté de A à Z. Donc loin de moi l'idée de critiquer les uns ou les autres. Par contre, en utilisant mes petites mains, j'ai pu jouer avec le vent, l'électronique ... et c'est bien là l'essentiel, jouer.
Pour clore cet article, je souhaite que d'autres jouent, comme je le fais, avec du carbone, du tissu, de la fibre, des ficelles et ... surtout de l'air.
JC